Il y a de très nombreux profils de conducteurs, dont le primo-accédant ayant obtenu son permis et qui a besoin d’un premier véhicule, ainsi que tous ceux qui ont besoin d’une nouvelle assurance auto avec l’acquisition d’une voiture. Neuve ou d’occasion, les différences ne sont pas forcément très significatives, bien qu’elles peuvent exister. Selon les besoins comme le kilométrage effectué en moyenne par jour, les différentes utilisations du véhicule et même le type d’environnement (urbain, ou rural notamment) il y a des différences de profils qui nécessitent des extensions de garanties afin de pouvoir conduire en toute sérénité. La première question que se pose un conducteur porte sur la nature de l’assurance qu’il est préférable de prendre : faut-il une assurance tous risques ou au tiers ? Découvrons dans cet article les principales différences pour assurer sa voiture et que vaudrait-il mieux choisir.
Ce n’est pas très compliqué en théorie : il y a simplement une différence de niveau de la couverture et des mensualités. Dans le cas d’une assurance tous risques, il y a des garanties plus étendues, tout simplement. L’assurance au tiers représente le minimum légal disponible à tout conducteur, sans exception, ou presque. En effet, on peut se passer d’une assurance auto uniquement lorsque le véhicule que l’on possède est considéré comme inopérant : il se doit de ne pas avoir de roues touchant le sol, donc démontées la plupart du temps, avoir sa batterie enlevée et aucun carburant ne doit rester dans le réservoir. Autant dire que c’est très contraignant et on peut considérer ainsi que tout le monde doit avoir au moins la couverture minimale.
Une couverture au tiers comprend ce que l’on rappelle la responsabilité civile (RC). Il s’agit de couvrir toute réparation suite à un dommage effectué à un tiers, que ce soit au niveau de la personne ou à ses possessions matérielles, que l’on aurait fait à bord de son véhicule. L’assureur assure ainsi les dédommagements financiers à la place du conducteur. Il faut noter que l’assurance au tiers peut également avoir d’autres garanties de nature facultative, mais en général elle ne représente qu’une couverture assez basique et loin des contingences que l’on pourrait affronter sur la route : les dommages infligés à soi-même ou à son véhicule ne sont notamment pas compris dans la protection.
Nous l’avons vu, l’assurance au tiers n’est qu’une couverture assez faible de ce qui pourrait arriver sur la route. Son nom est évocateur : il s’agit principalement de pouvoir faire face à toute éventualité. Bien entendu, cette assurance comprend de base la responsabilité civile. La liste suivante permet de se rendre compte de l’étendue des protections que peut offrir l’assurance tous risques :
Il y a d’autres aléas que l’on peut rencontrer avec son véhicule, mais il s’agit de points particulièrement spécifiques et chaque assureur peut proposer des extensions de garanties. Nous vous conseillons, avant de choisir une assurance, de vous entretenir avec votre assureur et d’expliquer en détails vos pratiques de vie. Il sera en mesure de conseiller ce qui est le plus adapté selon son profil.
Terminons cet article en parlant de l’âge même du véhicule, car cela peut avoir une incidence au niveau des assurances. C’est d’abord une question qui relève plutôt de la logique : si l’on vient d’acquérir un véhicule neuf, il est plus avisé d’opter pour une protection la plus large possible, donc une assurance tous risques. En effet, sur un véhicule flambant neuf, les réparations peuvent être plus onéreuses. Une bonne couverture permettra de ne pas de soucier de cet aspect-là et de repartir ainsi comme si de rien n’était.
Tandis que pour un véhicule qui accumule les années, la situation est en théorie un peu plus complexe. On considère, selon les cas, au-delà de cinq ou même dix ans, il serait plus adapté d’opter pour une simple assurance au tiers. Il s’agit surtout de valeur du véhicule, qui peut chuter après quelques années. On peut même se retrouver dans une situation où les réparations à effectuer sont plus chères que la valeur même du véhicule à la revente.
Finalement, nous conseillons de prendre une protection de type assurance au tiers pour les véhicules âgés. Soit on peut assumer nous-mêmes les réparations si elles ne sont pas très importantes, soit on peut changer de voiture si les coûts dépassent l’achat d’un autre véhicule. Bien sûr, rien empêche un conducteur de prendre la formule a minima, puis quelques extensions de garanties bien ciblées, afin d’allier les concepts d’économie et de protection.