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Prêt immobilier : comment sélectionner son assurance emprunteur ?

Un projet immobilier peut revêtir différents objectifs. Qu’il s’agisse de l’achat d’un logement principal, d’une résidence secondaire ou encore d’un investissement locatif, toutes les raisons sont bonnes pour envisager d’acquérir un bien immobilier. Ce projet va impliquer, dans la très grande majorité des cas, l’appel à un financement extérieur de type prêt immobilier. Si les conditions de ce dernier vont varier selon différents paramètres, il devra toujours être assorti d’une assurance. C’est de cette assurance emprunteur et de la manière dont il est intéressant de la sélectionner que nous vous proposons de traiter ici.

Crédit immobilier : bien choisir son offre d’assurance de prêt

Une offre pour votre assurance prêt immobilier est un élément central de votre projet d’acquisition d’un bien et il convient de savoir identifier et de sélectionner judicieusement celle qui sera la plus adaptée dans votre cas. Comme toute assurance, une assurance emprunteur doit répondre à un ensemble de critères qui émanent d’une part de l’emprunteur, mais aussi de l’établissement bancaire ou de l’organisme à l’origine du prêt. 

Ces critères sont le niveau de couverture qu’elle intègre et le coût qu’elle représente. En d’autres termes, l’assurance emprunteur doit pouvoir apporter satisfaction tant sur la qualité et le nombre des garanties qu’elle amène que sur la charge financière, complémentaire au remboursement du crédit, qu’elle engendre. C’est un curseur à placer au mieux des intérêts de l’emprunteur. En effet, c’est d’abord et avant tout lui qui en est le bénéficiaire. Cette assurance va venir le prémunir de l’impossibilité de rembourser ses mensualités, en lien avec divers risques standard de la vie : 

  • le décès ;
  • la Perte et Irréversible d’Autonomie (PTIA) ;
  • l’Invalidité Permanente Totale (IPT) ou Partielle (IPP) ;
  • et l’Incapacité Temporaire de Travail (ITT).

En cas de survenue de l’un de ces risques, l’assurance souscrite va venir prendre le relais de l’emprunteur dans son remboursement, et cela, en fonction des quotités appliquées : en effet, si l’emprunt immobilier a été contracté à plusieurs, les pourcentages de couverture de chaque risque pourront varier selon les personnes impliquées dans l’emprunt. On pourra trouver, par exemple, 100 % sur une personne et 80 % pour une autre. Ces niveaux de quotités participent aussi directement du niveau de protection apportée par l’assurance.

Si elle protège l’emprunteur, l’assurance du crédit immobilier doit pouvoir rassurer le prêteur. Ainsi, quand ce dernier n’est pas l’acteur retenu par l’emprunteur pour assurer l’emprunt, l’assurance choisie devra présenter des niveaux de garantie équivalents à ceux qu’aurait proposé la banque. 

Si l’assurance de prêt immobilier est incontournable, son cadre juridique et réglementaire laisse aujourd’hui une certaine souplesse à ceux qui l’ont souscrite. En effet, il est possible pour les emprunteurs de changer d’assurance de prêt quand ils le souhaitent. Cela leur permettra très régulièrement d’opérer une baisse de leur frais au travers de cotisations moins élevées, mais ce n’est pas tout. Ils pourront du même coup profiter d’une couverture de protection assurantielle plus vaste, avec plus de garanties. 

Comme lors d’une souscription initiale, un changement d’assurance emprunteur devra correspondre aux attentes minimales que formulera l’établissement prêteur. 

La retraite des avocats en France : aspects importants et régimes concernés

Dans le paysage français, les avocats représentent une profession libérale majeure dont l’organisation et la protection sociale méritent d’être étudiées. La question de la retraite revêt un caractère crucial au sein de cette profession…

Un contexte spécifique aux professions libérales

Les professions libérales ont longtemps été considérées comme des cas particuliers par rapport aux autres métiers, tant pour leur statut que pour leur mode de fonctionnement. En effet, les travailleurs indépendants comme les avocats ne bénéficient pas du même traitement que les salariés dans leurs modalités d’accès à la retraite. Ainsi, les avocats disposent d’un régime de retraite propre, auquel ils cotisent tout au long de leur carrière pour préparer leur futur.

Régime de retraite de base des avocats

Le régime de retraite avocat de base est applicable à tous les avocats sans exception. Il a été mis en place par la Caisse nationale des barreaux français (CNBF), qui gère également les autres prestations sociales liées à la profession (invalidité, décès, allocations familiales…).

Modalités de cotisation

Pour le régime de base, les avocats doivent s’acquitter d’une cotisation annuelle qui se calcule en pourcentage du revenu professionnel perçu l’année précédente. Cette cotisation s’établit en fonction des tranches de rémunération :

  • Tranche 1 : un taux de cotisation sur la fraction du revenu inférieure au plafond de la Sécurité sociale ;
  • Tranche 2 : un taux de cotisation plus faible sur la fraction du revenu comprise entre une et cinq fois le plafond de la Sécurité sociale.

Âge légal et conditions de liquidation

L’âge légal de départ à la retraite pour les avocats est fixé à 62 ans, comme pour les autres travailleurs. Toutefois, certaines dérogations existent pour partir avant cet âge :

  1. Départ anticipé pour carrière longue : si l’avocat a commencé à travailler tôt et a suffisamment cotisé ;
  2. Départ anticipé pour inaptitude ou invalidité : selon les mêmes règles que celles applicables aux salariés.

Le montant de la pension de retraite de base est calculé sur la base du taux plein, atteint lorsque l’avocat a rempli toutes les conditions requises (nombre de trimestres validés, âge…). A défaut du taux plein, la pension peut être minorée par une décote ou majorée par une surcote, selon la situation de l’avocat concerné.

Régime complémentaire des avocats

Le régime de retraite complémentaire des avocats est également géré par la CNBF. Il est obligatoire pour tous les membres de cette profession et vient s’ajouter au régime de base.

Cotisations au régime complémentaire

Les cotisations au régime complémentaire sont forfaitaires. Le montant de la cotisation dépend du revenu professionnel de l’avocat :

  • Une cotisation minimale pour les revenus inférieurs à un certain seuil ;
  • Une cotisation proportionnelle au revenu professionnel pour les revenus supérieurs à ce seuil.

Il est important de noter que le niveau de cotisation choisit influe directement sur le montant de la pension de retraite complémentaire qui sera versée ultérieurement.

Il est essentiel pour les avocats de bien comprendre leur régime de retraite spécifique afin de garantir un départ paisible et sécurisé, tant sur le plan financier que sur celui de leur protection sociale.